Tu peux retrouver la partie 3 ici
De retour en Angleterre début Janvier, nous nous sommes rendu à la deuxième échographie.
Elle a eu lieu au même endroit que la première, ce qui m’a permis d’enlever une dose de stress à ma montagne de stress.
Stress, stress, stress. J’avais si peur qu’on nous annonce une mauvaise nouvelle que j’ai passé la moitié de l’examen les yeux fixés sur le visage de la technicienne, me disant que je le lirai sur son visage si quelque chose n’allait pas.
L’autre moitié du temps, j’ai pu découvrir le nez et les lèvres de mon bébé. Et sa position. Et que tout allait bien, ouf.
L’échographie a duré plus longtemps que la première afin de prendre toutes les mesures nécessaires.
On a décidé de garder la surprise et de ne pas demander le sexe de notre bébé. J’ai quand même demander à la technicienne si elle, elle avait vu si c’était un garçon ou une fille. Sa réponse: « Comme vous ne vouliez pas savoir, je n’ai pas regardé » avec un petit sourire.
J’ai ensuite appris qu’elle m’avait certainement servi un petit mensonge mignon puisque cela fait parti de l’examen de vérifier que TOUT le corps se développe bien.
Mon copain était persuadé d’avoir vu « deux petites boules ». Moi, j’avais déjà du mal à distinguer les jambes même quand la technicienne m’expliquait ce que l’on voyait à l’écran. Je suis donc un peu perplexe sur la vision prophétique de mon cher et tendre.
Le bébé prenant plus de place qu’à la première échographie, il était compliqué d’avoir une jolie vue pour avoir une photo. Tant pis, savoir que tout allait bien était largement suffisant.
Et voilà, c’était la dernière fois que l’on voyait notre bébé avant l’accouchement. Ici il y a seulement deux échographies effectuées pendant la grossesse (sauf si un problème est détecté).
Le troisième rendez-vous avec ma sage-femme
Début Février, j’avais rendez-vous avec ma sage-femme. C’était la première fois que je m’y rendais seule. Au vu de la courte durée de celui d’avant, on s’était dit que c’était inutile que mon copain pose une demi-journée de congé pour m’accompagner.
Comme la dernière fois, j’ai eu une analyse d’urine ainsi qu’une prise de tension. Nous avons de nouveau fait le point sur le déroulement de ma grossesse et les mouvements du bébé que je sentais de mieux en mieux. Elle a aussi répondu à mes quelques inquiétudes. Nous avons aussi parlé diabète : ma soeur ayant fait du diabète gestationnel au cours de ses deux grossesses, elle m’a conseillé de faire le test permettant de détecter si j’en étais atteinte. Elle a même pris rendez-vous pour moi par téléphone.Cette femme est un ange tombé du ciel. Oui, oui.
Le petit bonus de ce rendez-vous ça a été de pouvoir écouter le coeur du bébé. A ce stade de la grossesse, ce n’était pourtant pas un impératif du suivi.
Bien sûr, je l’avais vu battre, ce coeur, pendant l’échographie mais je ne l’avais jamais entendu. J’ai adoré ça et j’ai remercié allègrement ma sage-femme pour ce petit moment avant de partir.
Le test du diabète
Début Mars, je me suis rendu à l’hôpital inconnu à l’autre bout de la ville pour réaliser ce fameux test. J’avais reçu un courrier m’indiquant que je devais être à jeun depuis douze heure et que je devais éviter les excès de nourriture et de sport durant les trois jours précédents mon rendez-vous. Rentrée de vacances la veille, je me disais qu’on repasserait pour la diète équilibrée des jours précédents. Bizarrement, l’excès de sport n’était pas un soucis pour moi…
Après m’être trompé d’accueil à la maternité, j’ai fini par trouver le lieu du rendez-vous.
L’infirmière a commencé par me faire une prise de sang et un test de glycémie. J’ai ensuite bu LA boisson dont certains me disaient qu’elle était affreuse alors que d’autres me disaient que « ça passait ». J’ai personnellement trouvé que cela ressemblait à un jus de citron très sucré.
J’ai ensuite eu pour instruction de ne ni boire, ni manger, dans les deux heures qui suivaient et de revenir ensuite pour une nouvelle prise de sang.
J’ai patienté dans une salle remplie d’une dizaine de femmes enceintes au même stade que moi. Je me suis amusée à comparer la taille de nos ventres pour passer le temps. On s’amuse comme on peut, que veux-tu !
Les deux heures se sont écoulées et je suis retournée faire la prise de sang. L’infirmière m’a indiqué que si je n’avais pas de nouvelles le lendemain, c’est que je ne faisais pas de diabète gestationnel.
Et bien bonne nouvelle, je n’ai pas eu d’appel !